Les Heures perdues de Pierre Barthès, répétiteur en Toulouse,

ou les choses dignes d'être transmises à la postérité arrivées en cette ville ou près d'icy

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Qui était Pierre Barthès ?

Pierre Barthès est un toulousain né le 2 novembre 1704 qui devint maître répétiteur au collège de l'Esquile (chargé de faire répéter des leçons). A partir de l'âge de 33 ans, il commença à tenir une chronique des événements survenus à Toulouse, consignant tous les faits qu'il jugeait marquants : fêtes, processions, exécutions publiques, passage d'une troupe dans la ville, installation d'un curé, etc.

Il nomma cette chronique Les Heures perdues de Pierre Barthès, répétiteur en Toulouse, ou receuil des choses dignes d'être transmises à la postérité, arrivées en cette ville ou près d'icy et la tint jusqu'à sa mort survenue le 28 janvier 1781. La chronique s'arrête brutalement au mois de janvier 1781.

On sait peu de choses de l'auteur, étant quasi-muet sur sa famille et sa vie personnelle. Il se maria deux fois et eut des enfants. Il habitait dans la paroisse de la Dalbade. Ses commentaires personnels au détour de quelques faits rapportés montrent qu'il était conservateur au niveau politique, déférent envers l'autorité et catholique fervent. Il n'appréciait guère les protestants et les libertins et se montre très attaché à la famille royale et aux institutions de sa ville.

Sa chronique permet ainsi d'approcher la vie quotidienne à Toulouse au XVIIIe siècle et de pénétrer la mentalité d'un petit bourgeois typique de la ville. Barthès et sa chronique sont avant tout le reflet de leur époque.

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